Ce que le Mont m’a donné ?


Isabelle
Boisvert

Psychoéducatrice
Finissante CMSC 1999

Le Mont, pour moi, c’est… un des milieux qui m’a permis d’être ce que je suis aujourd’hui.

Plusieurs anciens du Mont pourraient vous parler de la qualité de l’enseignement, de connaissances acquises, de portes ouvertes sur l’avenir… Certes, le Mont, c’est tout ça. Mais ce n’est pas que ça.

De mon côté, j’ai plutôt envie de vous parler de femmes et d’hommes qui ont su croire suffisamment en moi pour encadrer la période d’exploration tumultueuse qu’est l’adolescence. J’ai trouvé au Mont un endroit où on m’a permis de me « révolter » dans un cadre sécurisant.

Grâce au directeur du Mont (merci René Goyette), j’ai appris qu’il y avait des conséquences aux gestes posés (comme celui de lancer collectivement de la lasagne dans la cafétéria…). Grâce à cette enseignante de musique (merci Lyne Genest), j’ai appris qu’il faut généralement un groupe pour réaliser un exploit. Grâce à cet enseignant de français (merci Claude Lacroix), j’ai appris que je suis en mesure de relever des défis (après avoir dansé le Achy Breaky Dance devant toute la classe, pour avoir oublié mes feuilles de notes sur mon bureau lors d’un examen). Grâce à cet enseignant de physique (merci Michel Daviau), j’ai façonné mon identité en réalisant que les sciences ne sont pas pour moi (et que ce n’est pas grave, puisque je possède d’autres compétences que celles liées à la construction d’un pont)! Grâce à cette psychoéducatrice (merci Annie Gagné), j’ai découvert la relation d’aide et… ma future profession. Vous aurez compris le principe : les femmes et les hommes qui ont jalonné mon secondaire m’auront permis de construire les bases de ma vie d’amoureuse, d’amie, de maman, de voyageuse, de ricaneuse, de persévérante, d’impliquée socialement…

J’ai fini mes études secondaires au Mont avec bien plus que des connaissances pour bagage… J’ai fini mes études secondaires avec la certitude d’avoir développé suffisamment d’estime de moi pour croire en la capacité de réaliser mes rêves. Et c’est ça, le plus important.